Quand le pèlerin se pèle

Après 3 jours de marche dans le froid et la pluie, le pèlerin fait tomber ses illusions de grandeur, il se demande :

1- face à l'inconfort : Qu'est ce que je fais là ?

2- face au doute : Est ce que je vais trouver ce que je cherche ?

3- Combien de temps ça va me prendre ?

Et puis vient l'ABANDON :

1- Je me laisse pousser, j'avance mais je ne vais nulle part

2- Je ne sais pas où je vais donc je ne cherche plus rien

3- Sans destination, le temps n'a plus d'importance et je peux m'arrêter.

Et alors que j'étais dans l'agitation, dans le temps et la matière, en devenant immobile, silencieux et contemplatif, je touche l'éternité. J'ai cessé de courir après quelque chose, et puisque dans ma coupe il n'y a plus d'agitation, je peux enfin la remplir de Lumière.

C'est lorsque le pèlerin lâche ses illusions de grandeur, son agitation et sa volonté de trouver quelque chose qu'il se connecte à son impuissance et qu'il peut enfin retirer ses anciennes peaux.

En se pelant, il est désormais lancé sur la véritable quête du Graal (le sang real ou l'âme du réel).

Il trouvera Dieu seulement s'il est sorti des contreforts de son obsession. Il aura compris que Dieu est partout et en tout pour celui qui sait s'abandonner à Lui, pour celui qui sait s'arrêter et contempler la beauté de son Œuvre même (et surtout !) dans les moments les plus difficiles.

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𝙂𝙚𝙤𝙛𝙛𝙧𝙚𝙮 𝘽𝙚𝙖𝙪𝙫𝙞𝙡𝙡𝙖𝙞𝙣 ⓒ

Guérisseur & Alchimiste

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